Pyrène

Désespérée, Pyrène courut retrouver son amour, Hercule, parti un soir d’orage. Elle franchit des champs, grimpa des collines, traversa marécages et ruisseaux jusqu’à épuisement. Hercule entendit son dernier cri de tristesse et fit demi-tour pour la retrouver. Il la chercha dans tous les recoins de la forêt puis la retrouva, sans vie.
Fou de douleur il bâtit un tombeau à la hauteur de son amour…
« Afin que ton nom, ma chère Pyrène, soit conservé à jamais […] ces montagnes dans lesquelles tu dors pour l’éternité s’appelleront les Pyrénées. »
Inspirée par cette tragédie, Pyrène replace la femme et la nature comme objets de désir et créatrices de l’origine. à la fois fortes et fragiles, elles sont protéiformes, minérales, animales, végétales et mystérieuses. Un équilibre protégé par un voile énigmatique qui laisse parfois percevoir leur sensibilité pour ceux qui la respectent.
Par ces représentations, je souhaite montrer l’aspect intemporel de la beauté de notre environnement et la subtilité de la nature au féminin.